Histoire de l’hypnose
Les premières utilisations de l’hypnose faisant référence à un EMC (Etat Modifié de Conscience) date d’il y a plus de 17 500 ans. Vers 6000 avant JC en Mésopotamie, on découvre des tablettes retraçant des guérisons par un EMC. En inde, en Egypte Ancienne, à Rome et dans la Grèce Antique, l’utilisation de méthode de soins par des EMC.
En 1529 Paracelse
s’était intéressé à la Magnéto-Thérapie. Il reconnaissait l’existence du Magnétisme qu’il formulait ainsi : « l’Homme a en lui une force magnétique sans laquelle il ne peut exister. » –
En 1750, Johann Joseph Gassner,
considéré comme le précurseur de la psychothérapie, élabore des techniques proches de certaines techniques hypnotiques.
En 1766, Franz Anton Mesmer
découvre ce qu’il appelle le « Magnétisme Animal » ou « Mesmerisme ». Selon lui, il existe un fluide universel dans le corps qui peut être utilisé à des fins thérapeutiques.
En 1784, Chastenet de Puységur
découvre la transe somnambulique décrivant l’hypnose comme un « état » plutôt qu’une action extérieure.
En 1829, Jules Cloquet
réalise la première anesthésie chirurgicale par « sommeil somnambulique » pour l’ablation d’un sein.
En novembre 1841, James Braid
par ses observations créée la théorie de monoïdéisme qui explique la transe hypnotique.
En 1866, Ambroise-Auguste Liébault,
créée l’Ecole de Nancy. La suggestibilité étant l’aptitude à être influencé par une idée acceptée par le cerveau et à la réaliser.
En 1878, Jean-Martin Charcot
fonde l’Ecole de la Salpetrière à Paris. l’hypnose est bien un « état d’être naturel ».
Sigmund Freud
découvre l’Hypnose en 1885 et se forme à Nancy.
En 1889 Pierre Janet
publie « L’automatisme psychologique », un ouvrage qui est encore lu et apprécié aujourd’hui. Il découvre les principes de « régressions »
En 1900, le Pharmacien français Emile Coué
répand sa célèbre « Méthode Coué » dans le monde, basée sur l’autosuggestion positive.
1935, Pavlov
défend l’idée de Janet autour d’une hypnose neurobiologique. Dans la dernière lettre rédigée la veille de sa mort (en 1935), Pavlov écrit : « Je regrette de ne pas posséder l’outil qui permettrait de mesurer ce qui se passe entre le cortex et le système limbique. » S’il avait vécu 50 ans plus tard, il aurait disposé de cet « outil » : l’IRM fonctionnelle.
En 1933, aux États-Unis, le médecin Clark Leonard Hull
publie un ouvrage où il décrit une application clinique de l’hypnose : le traitement de la douleur. Il démontre aussi l’efficacité en anesthésie.
En 1937, Milton Erickson,
psychiatre américain né en 1901, bouleverse les conceptions de l’hypnose avec ses travaux. Née alors l’hypnose Ericksonienne.
En 1979, Daniel Araoz,
sexologue américain, crée le terme « nouvelle hypnose » pour désigner l’utilisation des outils précieux et indispensable de l’hypnose d’Erickson pour les objectifs modernes de développement personnel, de coaching. Le patient devient alors actif dans la thérapie
Dans les années 1980, des nouvelles pratiques thérapeutiques utilisant l’hypnose voient le jour, la Programmation Neurolinguistique (PNL) et les thérapies brèves, inspirées en partie des travaux de Milton Erickson. Ainsi, chaque école tend à particulariser puis déployer tel aspect de la pratique complexe d’Erickson.
Répondre
Se joindre à la discussion ?Vous êtes libre de contribuer !